Et si vous tricotiez pour faire passer le temps quand vous êtes malade ?

Vous vous souvenez de votre grand-mère en train de tricoter le soir au coin du feu ? (oui, oui, ironie de l’image du coin du feu en pleine canicule… mais il faut bien vous y mettre dès maintenant si vous voulez fièrement exhiber une jolie capeline faite par vous-même lorsque les frimas reviendront…) Et vous vous dites pourquoi pas moi, maintenant que vous êtes coincé chez vous malade comme un chien, en attendant d’être de nouveau en super santé ? Eh bien c’est le moment de s’y mettre, alors ! Le tricot est une excellente occupation, en particulier quand il faut faire passer le temps de convalescence. D’autant plus que l’investissement initial est tout-à-fait raisonnable : une paire d’aiguilles, quelques pelotes et zou, vous voilà partis !

Et comme ça, vous pourrez tricoter tout votre saoul en regardant des séries feelgood ou des films de superhéros !

Vous vous ennuyez pendant votre convalescence ? Tricotez !

Les bienfaits du tricot

Tricoter fait partie de ces activités manuelles qui permettent de se vider l’esprit. Et quand vous êtes malade, vous avez diablement besoin de vous éloigner un peu des pensées qui tournent en boucle dans votre tête, non ? Qui dit cerveau en pause dit esprit relaxé et corps plus détendu, et ça c’est tip-tip !

Mais pas seulement ! Et oui les amis, la tricot-thérapie, ce n’est pas une blague !

Des études scientifiques ont étudié ses différents bienfaits :

1. le tricot aide à diminuer le niveau de stress au même titre que la méditation, en obligeant à se concentrer sur une tâche répétitive,
2. le tricot aide à travailler la mémoire et peut même aider à réduire les pertes de mémoire,
3. le tricot stimule les connexions neuronales,
4. le tricot sollicite l’agilité des doigts,
5. le tricot peut réduire l’arthrite en hydratant les articulations des doigts (si vous avez de l’arthrite, il est recommandé de se tremper les doigts dans l’eau chaude avant de se mettre à l’ouvrage).

D’autant plus que la fierté d’avoir terminé son tricot, et les compliments reçus sur notre pièce tricotée par nos blanches mains mettent un gros coup de boost à l’ego. Ce qui est toujours non négligeable quand on est malade : quand on n’est pas au plus performant de ses capacités, il peut arriver que l’estime de soi en prenne un coup, et dans ce genre de situation, rien de tel que de se sentir fier de ce qu’on a accomplit !

Et je ne vous parle même pas du plaisir de sélectionner sa laine dans les rayonnages, de choisir ses couleurs, et ensuite la sensation de douceur infinie sous les doigts au fur et à mesure que le tricot s’allonge sur vos genoux !

Le tricot, pour quel malade ?

Attention, toutefois, si vous avez des problèmes de dos, les mouvements de doigts et de bras du tricot ne sont pas forcément recommandés… En gros, ce qui tire sur vos bras va d’une manière ou d’une autre se répercuter sur votre colonne vertébrale…

En revanche, si vous avez une jambe dans le plâtre, une bonne grosse migraine qui vous donne littéralement la sensation que votre cerveau est en train de fondre, ou encore une bonne grosse grippe, c’est l’occupation idéale !

Mes tips pour apprendre le tricot ou progresser

On pense principalement à se tourner vers sa mamie/maman/tata quand on veut apprendre à tricoter. Et à raison ! C’est ma tante qui m’a appris alors que j’avais déjà plus de 20 ans, et j’ai tout de suite accroché. Je me rappelle mes toutes premières mailles, l’excitation du premier shopping de laine, à tripoter toutes les pelotes pour trouver les plus douces, en imaginant ces couleurs chatoyantes autour de mon cou. Les premières aiguilles, énormes, pour que ce soit un début facile… Mais bon, vous n’avez pas forcément votre mamie ou votre tata sous la main en ce moment…

Ça tombe bien, Internet regorge de trésors ! Et devinez quoi ? Parmi ces trésors, vous dénicherez facilement des vidéos pour apprendre le tricot, que vous soyez grand débutant, que vous ayez besoin de vous rafraîchir la mémoire, ou que vous ayez envie d’apprendre de nouveaux points et techniques…

J’aime tout particulièrement la chaîne YouTube les Triconautes, qui propose des vidéos courtes et très bien fichues, qui montrent les manipulations et doigtés de manière très claire et précise.

C’est notamment en suivant leurs pas à pas que j’ai fait mon écharpe « test ». Vous savez, cette écharpe sur laquelle vous essayez à la suite tous les points qui vous font de l’œil : point mousse, point jersey, les côtes, les torsades, tout y est passé sur cette écharpe ! Et je ne suis pas trop mécontente du résultat, en fait !

Sans oublier qu’un petit rappel sur comment débuter son tricot, changer de pelote ou terminer son tricot ne fait jamais de mal, si vous ne tricotez pas régulièrement 😉… Je ne sais pas vous, mais j’ai des phases de tricotage sévère et d’autres de gros blancs. Alors, si je n’ai pas pris mes aiguilles depuis deux ans, j’ai dangereusement besoin d’un petit tutoriel des basiques !

Alors, qu’est-ce que vous attendez pour vous y mettre ? Zou, dégainez vos pelotes, et à vos aiguilles ! Profitez donc de votre temps de convalescence pour réaliser quelques écharpes et de jolis petits pulls/bonnets/capelines à offrir à tous vos amis/neveux/etc… Refaire votre garde-robe en préparation de l’hiver. Et même, pourquoi pas, un petit cadeau pour votre mamie qui vous a appris à tricoter ? 🧶

Vous tricotez déjà ? Vous allez bingewatcher fissa-fissa les vidéos des Triconautes et vous y mettre de suite ? Dites-moi tout en commentaire !

Cet article vous a plu ? Il vous a donné des idées pour vous occuper pendant votre convalescence, sans avoir besoin de trop bouger ? N’hésitez pas à l’épingler sur Pinterest pour l’avoir toujours sous la main :

Vous êtes à la recherche d’inspiration pour vous occuper quand vous êtes coincé au lit, foudroyé par une maladie ? Passez donc faire un tour dans ma rubrique S’occuper quand on est malade !