Un petit bonjour

Pour les jours avec et pour les jours sans. Pour ceux qui ne peuvent pas manger de tout. Pour les personnes qui cherchent à oublier la douleur d’une blessure ou la solitude. Pour ceux qui ont besoin de calme dans leur vie. Pour tous ceux qu’un accident immobilise quelques jours ou quelques mois. Pour les jours où vous voulez chasser d’un coup de main les angoisses de la vie. Pour les malades qui ne savent pas comment s’occuper aujourd’hui. Pour tous ceux qui se trouvent désemparés face à une période de vide.

Mais surtout, pour tous ceux qui veulent voir la vie du bon côté, malgré les épreuves qu’ils traversent.

Parce que le sourire est essentiel. Parce que rire est la meilleure façon de sauter dans la vie. Parce qu’en étant rayonnant, vous communiquez à votre entourage votre bonne humeur, et qu’elle vous revient en pleine figure avec la force d’une étincelle de bonheur. Oui, être heureux ne dépend que de vous, jamais des circonstances.

Pour vous tous, et pour toutes ces raisons :

• des recettes spéciales intolérances
• des activités spéciales grands malades
• des conseils pour garder un esprit sain dans un corps un chouia moins sain

Pour la petite histoire

Il était une fois une jeune demoiselle en fin d’études à rallonge – donc plus si jeune, je vous le concède – qui voyait avec joie se rapprocher le jour où elle pourrait s’engager dans la vie active, lorsque… Patatras, la vie en décida autrement ! Par un doux dimanche ensoleillé qui se prêtait particulièrement bien aux exploits sportifs, elle se retrouva sur le postérieur avec force et fracas.

Bref, vous l’aurez deviné, ce qui devait être un petit accident de parcours se révéla être beaucoup plus immobilisant que prévu – et oui, la colonne vertébrale, c’est drôlement important -, et je me retrouvais cloîtrée au lit pendant un an, avec réapprentissage de la marche et tout le tintouin, aujourd’hui en convalescence depuis deux ans.

Figurez-vous qu’un an à regarder son plafond, ce n’est pas des plus distrayant… Il me fallait donc fissa fissa des occupations diverses et variées, mais surtout adaptées aux différents états de mobilité que ma lente convalescence permettait. Que faites-vous lorsque vous devez rester allongé sur le côté et que rien que de tenir un livre est trop douloureux ? Puis quand vous pouvez enfin rester un peu debout, mais pas plus d’une demi-heure d’affilée ? Chaque activité doit être adaptée au temps d’autonomie dont vous disposez, à votre capacité physique et à vos forces… Coincée au lit ? Séries, livres audios, apprentissage d’une langue étrangère ! Et dès qu’on tient debout, à nous les activités manuelles ! Slime maison, un peu de jardinage léger, réalisation de petites décorations, les possibilités sont infinies. Ces activités découvertes ou redécouvertes m’ont permis de rester active et créative malgré l’immobilisation physique.

Si j’ai eu la chance d’être soutenue par mes merveilleux amis, qui se sont relayés à mon chevet – coucou les amis ! – il faut bien reconnaître que : immobilité + douleur + impossibilité d’occuper sa « place dans la société » – i.e. de travailler, donc d’avoir une activité intellectuelle galvanisante, de bénéficier de fréquentes interactions humaines et de se sentir utile -, ce n’est pas tout à fait le combo gagnant pour avoir le moral au beau fixe. D’une nature optimiste, j’ai étonnamment bien traversé cette épreuve. Plutôt que de ressasser ma situation peu enviable, je me suis tournée vers la méditation, j’ai appris à lâcher prise et j’ai effacé les coups de blues d’un revers de vidéo « motivation punchy » comme savent si bien les faire les Américains.

Évidemment, lorsqu’on avale des cachets comme on gobait les framboises lors de la cueillette – une dans le seau, trois dans ma bouche, une dans le seau, trois… – le système digestif a une nette tendance à manifester son mécontentement… Un petit test d’intolérances alimentaires plus tard, et nous voilà avec une liste d’aliments à éliminer longue comme le bras d’un gibbon – mais si, vous savez, ces drôles de singes qui ont des bras une fois et demie plus longs que leurs pattes postérieures.

Cuisiner sans gluten, c’est friable, pâteux et peu goûteux ? Imaginez donc cuisiner sans gluten, sans oeuf et sans lactose ! Oui, mais, en bonne gloutonne que je suis, la nourriture c’est la vie ! Plaisir ultime d’un bon cookie qui croustille en bouche et dont les généreuses pépites de chocolat fondent sur les papilles, hummmm ! Obélix disait vrai quand il assura que « Quand l’appétit va, tout va ! » Après des dizaines de tests et essais plus ou moins concluants – plutôt moins que plus, d’ailleurs -, je dispose maintenant d’un joli carnet de recettes, de gourmandises et autres plaisirs gustatifs, testés, retestés et approuvés !

Pourquoi ce blog ?

Un accroc de parcours, cela déboussole. Mais j’ai réussi pendant cette convalescence à rester de bonne humeur, j’ai découvert et profité de nombreuses activités Feel Good, et j’ai emmagasiné des recettes sans allergisants pour nourrir une armée jusqu’à la Saint Glinglin.

Et tout cela, je veux le partager avec vous !

Que vous soyez immobilisés pendant plusieurs mois à la suite d’un accident ou qu’une grippe vous cloue au lit, que vous soyez en bedrest en attendant l’arrivée d’un merveilleux petit bout de chou ou retraité en quête d’occupation et d’une bonne dose de bonne humeur, vous tous, ce site est le vôtre !

J’y partage les activités qui m’ont enthousiasmées, des recettes pour que vous puissiez vous délecter sans modération et mes trucs et astuces pour passer outre la douleur et rester de bonne humeur au quotidien malgré tout.

Ensemble, nous pouvons éviter que vous ne vous morfondiez ou ne tourniez comme un lion en cage à cause d’une inactivité forcée, pour cette période éprouvante soit féconde et que votre vie soit plus douce.

N’hésitez pas à me faire un petit coucou en commentaire, j’aurais plaisir à vous lire !

Sur ce, commençons les choses sérieuses ;-P !