À chaque fois que la douleur augmente, c’est toujours le même dilemme : est-ce que je prends un antidouleur et un anti-inflammatoire, ou est-ce que je sers les dents ? Est-ce que l’intensité de la douleur est supportable, ou est-ce que je n’en peux plus ? Est-ce que je choisis d’atténuer un peu la douleur dans mon dos, en sachant pertinemment que c’est mon estomac et mon foie qui en feront les frais ?
Et non, les médicaments ne sont pas des bonbons ! Contrairement à ce qu’affirment les mamans en enfournant trois granules d’homéopathie dans le bec de leur progéniture.
Malheureusement, la douleur ne disparaît pas comme par magie une fois que vous avez dépassé la durée prescrite de prise d’anti-inflammatoires. Ce serait chouette, hein ! Rêve toujours ma poulette…
Si donc vos organes digestifs crient à l’assassin, à défaut de crier famine, vous préférez parfois/souvent gérer votre douleur autrement.
En tous cas, c’est mon cas.
Et pour ces cas-là, plusieurs outils :
Attention, je ne suis pas médecin. Je partage seulement avec vous les astuces que j’utilise pour ne pas prendre trop de médicaments et qui me permettent de me sentir mieux, sans avoir étudié les tenants et aboutissants médicaux de chacune de ces techniques.
1. Gérer la douleur avec la musique
L’utilisation de la musique dans le traitement des malades est de plus en plus plébiscitée actuellement.
En musicothérapie, le thérapeute s’appuie sur les musiques préférées du patient pour l’accompagner dans sa convalescence, que ce soit réapprendre à marcher ou à parler.
Inspirez-vous en : écouter vos tubes préférés vous remontera le moral ! Surtout si vous vous mettez à chanter à tue tête et que vous avez choisi une chanson dont le rythme entraînant vous filera la patate.
Savez-vous qu’il existe également des mélodies élaborées spécifiquement pour apaiser la douleur ? Une rapide recherche « Healing frequencies » sur YouTube vous ouvrira des horizons incroyables ! Je choisis souvent les mélodies composées dans les fréquences 528 Hz ou 432 Hz. À vous de choisir celles qui vous inspirent et vous calment.
Il existe enfin des « manifestes musicaux » pour solliciter les fonctions d’auto-guérison. Il s’agit d’enregistrements pendant lesquels une voix vous encourage à activer vos capacités d’auto-guérison sur un fond musical doux, entre relaxation, hypnose et méditation.
Personnellement, je me tourne souvent vers un CD rapporté des sanctuaires chinois de Wutaishan. Malheureusement il est introuvable en France. Si je vous recommande d’aller visiter Wutaishan, le voyage semble un peu long juste pour un CD… Mais pas d’inquiétude : quand je veux changer un peu, je me tourne vers ces deux-là :
2. S’occuper l’esprit pour le détourner de la douleur sans forcer sur le corps
Rien de mieux que de s’oublier sans avoir besoin de réfléchir pour oublier sa douleur : s’absorber dans une bonne série, jouer d’un instrument de musique, se plonger dans un livre tellement passionnant et palpitant que vous sortez de transe quelques heures plus tard comme émergeant d’un autre monde… Et devinez quoi ?! Dans cet autre monde, pas de vous, donc pas de douleurs !
Il vous suffit de choisir quelque chose de drôle, pour rire un bon coup, ou alors quelque chose que vous aimez vraiment, qui soit suffisamment capable de détourner votre attention.
3. Méditation et relaxation
La relaxation n’est pas le but premier d’une séance de méditation, mais soyons fous ! La méditation peut vous aider à vous détendre, donc d’en ressentir tous les bienfaits : relâchement musculaire et apaisement des crispations.
Vous savez aussi bien que moi que lorsque la douleur vous submerge, l’angoisse n’est pas loin. Petit à petit vous vous tendez comme un string, vous sentez tous vos muscles se contracter autour du point douloureux, ce qui accentue encore plus toutes les douleurs…
Donc relaxation = détente = endiguement de la panique liée à l’augmentation de l’intensité de la douleur + diminution de l’intensité de la douleur = retour du sourire sur votre visage = jackpot !
D’autant plus qu’une pratique régulière de la méditation agit sur la zone du cerveau qui traite la douleur chronique. C’est donc un travail sur le long terme qui vaut le coup !
4. Effort physique très modéré : vive la marche !
Lors de ma reprise progressive de la marche, le passage à 20 minutes était un gros seuil. En effet, mon docteur m’avait indiqué cette époque qu’à partir de 20 minutes d’exercice, le corps produit des hormones qui font comme une sorte d’antidouleur interne !
Apparemment, le corps libère des endorphines au bout de 20 minutes de marche, qui agissent sur la perception de la douleur. La marche devient alors plus souple, moins douloureuse. Et je le constate tous les jours !
Qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige, les jours de pêche éblouissante comme les jours de grosse flemme, jamais je ne manque ma marche quotidienne.
Je suis maintenant à 45 minutes minimum de marche par jour, et les jours difficiles, lorsque c’est particulièrement douloureux, je sais qu’il faut que j’arrive à tenir bon pendant les 20 premières minutes et qu’ensuite ce sera plus facile. Et ça l’est. Non seulement la suite de la marche est moins pénible, mais je sens aussi les bienfaits du kick d’endorphines pendant les quelques heures qui suivent !
Si votre état vous le permet, chaussez donc vos basquets et partez découvrir le voisinage. Ce sera l’occasion de prêter attention à toutes les rues alentours, et pourquoi pas, de tomber sur une mignonne petite boutique que vous n’aviez jamais remarquée. Et si en prime vous pouvez marcher en forêt ou dans un parc, vous pourrez profitez de tous les bienfaits de la nature et du grand air !
En résumé, sortez vous aérer, mettez un pied devant l’autre et tenez bon jusqu’à l’arrivée des endorphines ! Et si vous êtes curieux et que vous voulez voir une image du cerveau après 20 minutes de marche, c’est par ici !
5. Un bon bain chaud
C’est souvent dans la soirée que les douleurs se font le plus sentir. Et c’est malheureusement généralement également le moment où vous avez déjà pris tous les médicaments prescrits… Après avoir forcé toute la journée, votre corps brûle tellement que les derniers comprimés, pris pendant le dîner, ne font même plus effet ? Compliqué alors de s’endormir en ayant aussi mal, quand toutes les positions sont douloureuses… Vous vous tournez et retournez dans votre lit, mais impossible de trouver une position de repos ?
Un seul conseil, filez sous la douche ! Une bonne douche bien chaude, ou si vous êtes un petit veinard, un bon bain bien chaud, pour détendre tous vos muscles et apaiser les tensions.
En plus, une étude britannique aurait trouvé qu’un bain bien chaud permettrait de réduire l’inflammation chronique ! Il ne faut pas m’en dire plus pour que je me prélasse sous l’eau chaude des heures durant, entourée de bulles de savon aux parfums enchanteurs 😉.
Bonus : mon infusion chouchou
Je ne pouvais pas vous quitter sans un petit mot sur une nouvelle trouvaille qui me détend et me fait dormir comme un bébé :
Moins connue que les infusions de camomille, la marjolaine aurait entre autres pour propriété de calmer les douleurs musculaires et articulaires. Ce serait aussi un tranquillisant agissant sur le système nerveux. Et bonus du bonus, le goût est agréable !
Quelques fleurs séchées de marjolaine dans un peu d’eau bouillante avec un sucre et zou, vous voilà tout calme et prêt à aller au lit, vos douleurs calmées.
À vous de tester :
En gros, ces outils permettent d’endiguer la poussée de stress et d’anxiété qui accompagnent souvent la douleur et la démultiplie, tout en faisant intervenir des mécanismes biologiques qui jouent sur la perception de la douleur.
Alors, évidemment, ces outils ne vont pas effacer d’un coup de baguette magique vos douleurs de manière définitive, ni remplacer les médicaments pour de bon. Mais ils vous permettront probablement de desserrer un peu les dents et de respirer plus sereinement, ne serait-ce que pour une heure.
Et vous, de quelle manière gérez-vous la douleur quand vous avez atteint le quota de médicaments ? Si vous avez essayé ces techniques, dites moi en commentaire laquelle est la plus efficace pour vous.
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